L’humanité n’est pas le dernier échelon de la création terrestre. L’évolution continue et l’homme sera dépassé. C’est à chacun de savoir s’il veut participer à l’aventure de l’espèce nouvelle. L’année 1966, celle de la révolution culturelle en Chine. Une révolution plus profonde s’accomplissait dans un corps qui cherchait pour tous ces petits corps terrestres la seule révolution qui changerait tout : On cherche le processus afin d’avoir le pouvoir de défaire la mort… C’est le mental des cellules qui trouvera la clef. C’est le périlleux passage d’un corps humain mû par les lois du Mental à un prochain corps mû par une loi sans nom, au cœur de la cellule : Une vibration coagulée, plus dense que l’air, extrêmement homogène, d’une luminosité dorée, avec une puissance de propulsion formidable… Tout-tout devient étrange… Il (le corps) ne dépend plus des lois physiques… N’est-ce pas ce qu’a dû sentir un premier vertébré sorti du milieu marin pour un autre milieu sans nom que nous respirons aujourd’hui ? Chaque partie du corps, au moment où elle change, a l’impression que c’est fini… Tous les supports ont disparu… Je n’ai pas de chemin ! Et où est le chemin de la prochaine espèce ? Il faut bien qu’il y en ait qui le fassent. Et parfois, cet autre « milieu » surgit : Une merveille instantanée… Un état où le temps n’a plus la même réalité, c’est très particulier… un innombrable présent. Une autre manière de vivre. Quatre-vingts ans plus tôt, une petite fille avait fait sa première révolution de la Matière : Quand on m’a dit que tout était des atomes, c’était une espèce de révolution dans ma tête : mais alors rien n’est vrai. Une deuxième révolution de la Matière s’opère au niveau de la conscience cellulaire : la vieille Matière et ses lois apparentes se changent en un monde nouveau et en une nouvelle manière d’être dans un corps.