La courbe de l’année 1961, année du premier voyage spatial américain, vient tout de suite frapper au cœur du « grand mystère » : C’est double ! C’est le même monde et c’est… quoi ? Dans l’un, tout est harmonieux, sans possibilité de maladie, ni de mort, ni d’accident, une harmonie miraculeuse, et dans l’autre tout fonctionne de travers. Et pourtant c’est le même monde de Matière – séparé par quoi ? De plus en plus j’ai l’impression que c’est une question de vibration dans la Matière. Quel est ce temps vertical qui ouvre soudain une autre manière de vivre et d’être dans la Matière, où les choses ne sont plus implacablement la cause ni la conséquence d’une autre : une sorte d’absoluité dans chaque seconde ? Un monde neuf, sans trace, sans âge, sans empreinte à chaque seconde. Et cetteimmobilité massive dans un mouvement foudroyant, ce pointillement de vibrationscomme si Mère vivait son corps non plus au niveau macroscopique mais au niveau de la physique quantique. Et toute la vie « spirituelle » de soixante ans s’écroule comme une bien plus grave illusion devant… un nouveau divin ? ou un autre mode de vie dans la Matière, le prochain mode. Je suis absolument en train de frayer un chemin dans la forêt vierge.
460 pages